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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

La MINUSCA propose le déploiement des préfets et sous-préfets comme réponse à la résolution des conflits

Bangui, 19 oct. (ACAP) - La Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) considère que le déploiement des préfets et sous-préfets peu paraître comme une réponse à la restauration de l’autorité de l’Etat, et, de facto, entraîne l’atténuation des conflits, dans un communiqué rendu public mercredi 18 octobre 2017, à Bangui.



Local de la sous-préfecture de Grimari (Photo d'archives)
Local de la sous-préfecture de Grimari (Photo d'archives)
La mission a pris l’engagement, selon le communiqué, « d’appuyer les nouvelles autorités préfectorales dans leur mission d’œuvrer à la restauration de l’ordre et de la sécurité dans les régions ».
 
Il est à noter que les sous-préfets suivent présentement une formation à Bangui, organisée par le ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et Régionalisation dans le cadre du Programme de Redéploiement de l’Administration Publique (PRAP), qui est un programme soutenu par la MINUSCA et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui avait fait de même pour les préfets en septembre dernier.
 
Dans la rubrique des activités de la MINUSCA, le porte-parole Vladimir Monteiro, a signalé que la Mission a participé, lundi dernier à Zémio (sud-est), à une rencontre réunissant des membres des communautés chrétienne et musulmane.
 
Au sujet des incidents, Vladimir Monteiro a indiqué que la MINUSCA a documenté 72 cas d’abus et de violations des droits de l’homme, entre le 12 et le 18 octobre 2017, qui ont affecté au moins 130 victimes. Les responsables présumés sont, d’une part des éléments des groupes armés, et d’autre part, des agents de l’Etat. Il a même dénoncé les menaces de mort proférées par des anti-Balaka contre quatre employés de Radio Mbari, une radio communautaire de Bangassou.
 
Il a aussi rappelé la publication du rapport des Nations Unies sur les violations et abus du Droit International des droits de l’homme et les violations du Droit International humanitaire par la coalition du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et du Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC), dans la Haute-Kotto et la Ouaka entre le 21 novembre 2016 et le 21 février 2017.
 
Les conclusions des enquêtes menées sur les sites de Bria et de Bakala démontrent que les groupes armés ont tué au moins 133 civils ou autres personnes protégées, et que 111 de ces meurtres sont attribuables à l’UPC et 22 à la coalition FPRC.
 
Le porte-parole de la force, Séraphin Emboundza, a déclaré que dans toutes les régions, des forces sont déployées pour assurer la protection de la population civile, grâce à la multiplication des patrouilles.

Jeudi 19 Octobre 2017
Alain-Patrick Mamadou / ACAP

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