POLITIQUE
L'objectif de cet accord de cessation des hostilités est d'engager tous les belligérants, la coalition ex-Séléka, les anti-Balaka et d'autres groupes armés de faire taire les armes, les querelles et à mettre fin aux indicibles souffrances infligées aux peuples centrafricains. De privilégier l'intérêt supérieur de la nation. C'est aussi d'engager les parties prenantes de s'impliquer dans le processus de la réconciliation nationale qui va se poursuivre en terre Centrafricaine. C'est également de permettre à la population de circuler librement sur le territoire national.
Le document a été signé par les responsables de toutes les entités qui ont pris part au forum de Brazzaville, en commençant par les groupes armés: l'ex-coalition Séléka représentée par Mohamed Moussa Dhafane, les anti-Balaka représenté par Patrice Edouard Ngaissona. Ensuite le gouvernement, le Conseil national de Transition, en passant part les partis politiques, les pouvoirs publics, les syndicats des travailleurs, la société civile, la plate forme religieuse, la diaspora, la communauté internationale et le Médiateur international, le Président du Congo Denis Sassou-Nguesso.
Avant la signature de l'accord, M. Mohamed Moussa Dhafane, représentant la coalition ex-Séléka, a présenté ses excuses à l'endroit du Médiateur international à la crise Centrafricaine et à tous les délégués au forum de Brazzaville, pour n'avoir pas pris part activement aux travaux en commission en raison des difficultés dues à leur réorganisation interne.
"Nous avons manqué à quelque devoir pour avoir délaissé les commissions pour des raisons légitimes, et nous vous demandons pardon pour cet acte", a déclaré M. Dhafane.
Il a également demandé pardon au peuple Centrafricaine pour des milliers de vies humaines disparues à cause de leurs actions.
"Devant la communauté internationale, nous prenons l'engagement pour la cessation des hostilités. Et notre engagement est ferme, définitif et irréversible", a martelé M. Dhafane.
Il reconnait que la République Centrafricaine est une et indivisible. "La République Centrafricaine est la chose que les Centrafricains ont en commun", a-t-il précisé.
En clôturant les travaux, le Médiateur international à la crise Centrafricaine, le Président Denis Sassou- Nguesso à exhorté les centrafricains à cultiver la paix et la réconciliation nationale qui est un processus long et passionnant.
"La réconciliation nationale est un processus qui ne se décrète pas. Ne s'arrête pas un jour mécaniquement. Elle est un long fleuve qui doit être sans cesse alimenté et entretenu. Le but est donc de faire entrer dans tous les cœurs et dans tous les esprits, la culture de la paix, de la tolérance, du respect de la différence, des valeurs partagées, d'une gouvernance inclusive", a déclaré le Président Sassou-Nguesso.
Il est à noter que le forum de Brazzaville n'est qu'une première étape prévue dans le cadre de la réconciliation nationale à savoir: le dialogue inter communautaire à la base, les concertations au niveau des préfectures et enfin le forum élargi à Bangui, en terre Centrafricaine.
Médard Dagoulou
Le document a été signé par les responsables de toutes les entités qui ont pris part au forum de Brazzaville, en commençant par les groupes armés: l'ex-coalition Séléka représentée par Mohamed Moussa Dhafane, les anti-Balaka représenté par Patrice Edouard Ngaissona. Ensuite le gouvernement, le Conseil national de Transition, en passant part les partis politiques, les pouvoirs publics, les syndicats des travailleurs, la société civile, la plate forme religieuse, la diaspora, la communauté internationale et le Médiateur international, le Président du Congo Denis Sassou-Nguesso.
Avant la signature de l'accord, M. Mohamed Moussa Dhafane, représentant la coalition ex-Séléka, a présenté ses excuses à l'endroit du Médiateur international à la crise Centrafricaine et à tous les délégués au forum de Brazzaville, pour n'avoir pas pris part activement aux travaux en commission en raison des difficultés dues à leur réorganisation interne.
"Nous avons manqué à quelque devoir pour avoir délaissé les commissions pour des raisons légitimes, et nous vous demandons pardon pour cet acte", a déclaré M. Dhafane.
Il a également demandé pardon au peuple Centrafricaine pour des milliers de vies humaines disparues à cause de leurs actions.
"Devant la communauté internationale, nous prenons l'engagement pour la cessation des hostilités. Et notre engagement est ferme, définitif et irréversible", a martelé M. Dhafane.
Il reconnait que la République Centrafricaine est une et indivisible. "La République Centrafricaine est la chose que les Centrafricains ont en commun", a-t-il précisé.
En clôturant les travaux, le Médiateur international à la crise Centrafricaine, le Président Denis Sassou- Nguesso à exhorté les centrafricains à cultiver la paix et la réconciliation nationale qui est un processus long et passionnant.
"La réconciliation nationale est un processus qui ne se décrète pas. Ne s'arrête pas un jour mécaniquement. Elle est un long fleuve qui doit être sans cesse alimenté et entretenu. Le but est donc de faire entrer dans tous les cœurs et dans tous les esprits, la culture de la paix, de la tolérance, du respect de la différence, des valeurs partagées, d'une gouvernance inclusive", a déclaré le Président Sassou-Nguesso.
Il est à noter que le forum de Brazzaville n'est qu'une première étape prévue dans le cadre de la réconciliation nationale à savoir: le dialogue inter communautaire à la base, les concertations au niveau des préfectures et enfin le forum élargi à Bangui, en terre Centrafricaine.
Médard Dagoulou
