Eclairage sur la mission de protection des civils par la MINUSCA

Bangui, 9 nov. (ACAP)-Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégré des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Montéiro, a animé, mercredi 8 novembre 2017 à Bangui, la conférence de presse hebdomadaire de la Mission.



Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro
Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro
Le Porte-parole Vladimir Montéiro a expliqué que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Parfait Onanga-Anyanga, a présenté, lundi dernier au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la situation sécuritaire actuelle de la République Centrafricaine.
 
Il a appelé le Conseil de Sécurité à soutenir les efforts de la MINUSCA et du gouvernement centrafricain à ramener la paix dans le pays en proie à la recrudescence des  violences ces derniers temps.
 
Il a demandé au Conseil de Sécurité d’appuyer la requête du Secrétaire général des Nations-Unies d’augmenter de neuf cents hommes le nombre des casques bleus de la MINUSCA.
 
Sur son invitation, le Conseiller principal en matière de protection des civils de la MINUSCA a développé de long en large le chapitre 7 de la résolution 2321 du Conseil de Sécurité concernant le mandat de la MINUSCA.
 
Il a souligné que la protection des civils consiste à préserver la sécurité de l’intégrité physique et morale de la dignité des personnes affectées par les conflits armés.
 
Selon lui, la responsabilité première de la protection des civils incombe d’abord aux autorités nationales ensuite à la MINUSCA ainsi qu’aux acteurs humanitaires.
 
Il a noté que cette protection des civils comprend les efforts politique, juridique et humanitaire dans la mesure où en cas d'opérations militaires, la MINUSCA, les FACA et les forces de sécurité intérieures doivent tout faire pour réduire au maximum les conséquences sur la population civile.
Il convient de rappeler que la restauration de l’autorité de l’Etat, les négociations débouchant  sur des accords de cessation des hostilités font aussi partie de la protection des civils.
 

 

Jeudi 9 Novembre 2017
Etienne Vikoma//ACAP